renard

Le renard (Vulpes vulpes) est facile à reconnaître avec son museau fin, ses oreilles pointues aux extrémités noires et sa longue queue touffue. Sa fourrure, souvent rousse, peut varier du jaune isabelle au marron foncé, jusqu’à être presque noire. La fourrure au niveau de la gueule, de la gorge, du ventre et de la pointe de la queue est blanche. Sa longueur peut atteindre 1,20 mètres du museau au bout de la queue. Le dimorphisme sexuel est peu marqué. En France, le poids moyen des mâles est de 7 kg contre 6 kg chez les femelles. Sur le terrain, l’examen de la morphologie permet seulement de distinguer les individus de moins de quatre mois de ceux plus âgés.

En outre le renard peut transmettre par ses selles l'échinococcose alvéolaire :  zoonose provoquée par un ver plat, l'échinocoque. En Europe, il s'agit principalement d'Echinococcus multilocularis (maladie grave et mortelle s'attaquant au foie).


FOUINE

La fouine (Martes foina) présente une silhouette caractéristique des mustélidés avec un corps souple et allongé. Les mâles sont plus lourds que les femelles (environ 1,7 kg contre 1,3 kg). Trois critères permettent de distinguer la fouine de la martre. Le pelage est brun-gris chez la fouine avec des poils clairsemés laissant apparaître un duvet épais (bourre) plus clair. Chez la martre, le pelage est franchement brun. La bavette, large tache située au niveau du cou, est blanche et se prolonge sur les avant-bras chez la fouine tandis qu’elle est jaune orangée et ne se prolonge pas sur les avant-bras chez la martre. Sur l’animal mort, il est possible de contrôler le dessous des pattes : chez la fouine, les callosités plantaires sont nues tandis qu’elles sont noyées dans les poils interdigitaux chez la martre. Par rapport à la fouine ou à la martre, le putois apparaît plus court sur pattes et, comparée à la longueur du corps, la queue est plus courte et moins touffue que chez ces deux espèces. En outre, le putois présente un masque facial caractéristique.


corneille noire

Longueur : 45 - 47 cm Poids : 370 – 650 g.

Son plumage adulte est identique chez les deux sexes, entièrement noir, avec reflets métalliques vert-bleu. Le bout de la queue arrondi. Le bec est foncé, avec un bout obtus et dessus arqué. Le plumage juvénile est semblable à celui des adultes. La corneille noire est espèce sédentaire très territoriale. Présente dans toute la France, à l’exception des milieux de haute montagne elle préfère les espaces ouverts, principalement les milieux agricoles, avec bois et bosquets disséminés. Présente dans de nombreux milieux : milieux agricoles, landes, bordure de cours d’eau, zones côtières…

Son alimentation est omnivore très varié : graines, fruits, invertébrés, divers oiseaux et petits mammifères…charognes. Elle peut aussi occasionner des dégâts sur certaines populations d’oiseaux et de petits mammifères sauvages et sur des élevages.


CORBEAU FREUX

 

Ce passereau mesure de 41 à 49 cm et pèse 370 à 545 g pour une envergure de 81 à 94 cm et une longévité de 20 ans.

Le freux possède une robe tout à fait caractéristique, mais on peut cependant confondre les oisillons avec les corneilles dont la taille est proche. Le plumage des plus grands freux est d'un noir uniforme, avec un éclat légèrement violet-bleuâtre.

Selon l'éclairage, la crête et la nuque offrent des reflets verts ou violet métallique. La base du bec du freux adulte est dénudée, légèrement creusée et blanchâtre, alors que chez l'oisillon elle est encore duveteuse. Le bec est pointu, légèrement recourbé vers le bas et plus fin que celui de la corneille. En vol, le freux se distingue nettement de la corneille par ses ailes plus larges et plus fortement articulées. Son vol est gracieux, et les coups d'aile sont plus furtifs. Mâle et femelle sont rigoureusement identiques et vivent en colonies (très) bruyantes ; les oisillons atteignent en l'espace de huit mois leur taille adulte.

Il fréquente le plus souvent les champs et prairies ouverts, parsemés d'arbres, de bosquets ou de petites forêts et les régions aménagées pour l'agriculture. Il préfère les régions de plaine et de collines, et évite la montagne. La végétation ne doit pas être trop haute pour qu'il puisse y chercher sa nourriture en sécurité, bien qu'il adapte son comportement lorsque l'herbe a poussé. Il n'est pas farouche vis-à-vis de l’homme, et de nombreuses colonies de freux vivent au voisinage immédiat des lotissements, dans les jardins publics , où leurs cris aigus et leurs excréments parsemant les trottoirs et carrosseries de véhicule sont ressentis comme une nuisance.

Dans certaines métropoles d'Europe, les corbeaux freux ont formé des colonies hivernales d'une taille impressionnante (comme à Vienne avec environ 250 000 individus). À l'instar de la mouette rieuse, plusieurs colonies d'hivernage s'installent à proximité des dépôts d'ordures et des déchetteries. Les jets de nourriture par l'homme ont aussi contribué au développement de ces énormes concentrations d'oiseaux ; à cet égard, le freux s'avère volontiers casanier : on a pu suivre des individus qui revenaient tous les ans dans la même arrière-cour ou le même coin de jardin public.

Les habitants se plaignent de son croassement strident, des poubelles crevées, des déjections corrosives sur les carrosseries et des dégâts sur les cultures.

Le freux est omnivore mais préfère la nourriture carnée aux végétaux, ces derniers représentent les deux tiers de son alimentation.  L’hiver il peut se rabattre sur les charognes, mais ne peut s'en contenter, concurrencé qu'il est par la corneille noire. En ce qui concerne les végétaux, il consomme des graines de toutes sortes, où cependant les céréales dominent. Il se nourrit aussi de noix et de glands, à moindre échelle de fruits comme les cerises, les prunes et les baies sauvages. L'alimentation des oisillons est pour l'essentiel d'origine carnée mais pas exclusivement.

L'oiseau recherche sa nourriture au sol, en marchant ou en sautillant ; son bec pointu est un outil universel, qui lui permet aussi bien de creuser (pour les graines), de briser (les coquilles), de fouiller (le sol), de piquer (limaces et chenilles) que de sonder le sol.

Au cours d'une journée, la matinée est consacrée à la chasse en surface, l'après-midi au sondage du sol, et enfin la soirée à l'exploration du reste de la surface.


pie bavarde

La pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tête, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des rémiges primaires et à la base des ailes. Le plumage noir montre des reflets métalliques, bleuâtres sur les ailes, violacés sur le corps et la tête, et verdâtres sur la queue, dus à une iridescence des plumes. Le bec est noir, de même que les pattes et l'iris des yeux.

 Cet oiseau d'assez grande taille (de 44 à 56 cm de longueur) est doté d'une longue queue (de 20 à 30 cm). L'envergure varie de 52 à 60 cm et le poids de 190 à 250 g. Le mâle est légèrement plus grand que la femelle, mais il n'existe pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce. La coloration des ailes peut donner une indication de l'âge de l'individu

La pie bavarde est omnivore : son régime alimentaire peut varier, mais est essentiellement constitué :

  • d'invertébrés (limaces, insectes...) ;
  • de fruits et graines diverses ;
  • d'œufs (pris dans les nids de passereaux) ;
  • de poussins d'autres oiseaux ;
  • détritus d'origine humaine ;
  • charognes ;
  • petits vertébrés, occasionnellement petits rongeurs.

geai des CHÊNES

 

Longueur : 34 - 35 cm. Poids : 140 - 190 g.

Son plumage adulte est identique chez les deux sexes, très coloré, avec des plumes de différentes couleurs. Dos brun rosé, croupion blanc, queue noire. Couvertures alaires bleues striées de noir et de blanc. Poitrine beige-rosé. Tête grise et noire, avec plumes érectiles. Bec court, encadré d’une large moustache noire, sur la gorge blanche.

Il vit Principalement les milieux boisés (chênes) mixtes, mais aussi bocages, plaines boisées…parcs et jardins urbanisés. Souvent farouche, sa présence est facilement détectable par son chant d’alerte. Omnivore son régime alimentaire est principalement végétal : glands (50 %), fruits, baies, graines, cultures (pois, céréales, pommes de terre…). Il constitue fréquemment des réserves dans le sol, pour l’hiver. Il se nourrit entre autres de lézards, petits mammifères, œufs et oisillons de passereaux sur lesquels il cause beaucoup de dégâts si ses effectifs ne sont pas maîtrisés.


ÉTOURNEAU sansonnet

Longueur : 21 - 22 cm Poids : 60 – 90 g.

Le plumage nuptial adulte est identique chez les deux sexes, mais la femelle est plus terne, plumes brillantes, noires irisées et violet-vert. Queue courte et carrée. Ailes pointues et triangulaires. Bec jaune, avec base gris-bleu pour le mâle et blanc jaunâtre chez la femelle. Pattes brun-rose. Le plumage d’automne-hiver adulte est tacheté, ourlé de blanc et de couleur crème. Bec foncé. Le plumage juvénile est un ensemble brun-gris, nettement moins brillant. Il est souvent observé en grand groupes compacts d’oiseaux, sauf durant la période de reproduction. Au crépuscule, après la reproduction, ils se rassemblent en dortoirs, parfois très importants. Espèce migratrice et sédentaire. Nicheur. Son habitat est très varié, zones boisées en milieux ouverts, lisières de forêt, cultures agricoles, roselières, littoraux, zones urbanisées…

Omnivore opportuniste, principalement vers et insectes divers, il s’adapte facilement à d’autres sources de nourriture comme les fruits, légumes…. Souvent observé en train de s’alimenter en groupes, sur les pelouses et autres zones rases, proches des zones urbanisées.


rAGONDIN

 Poids moyen : 5-9 kg en moyenne 7 kg

  • Taille : un corps de 40-60 cm et une queue de 25 à 45 cm.

Le Ragondin est une espèce de mammifère de la famille des Myocastoridae , la seule espèce actuelle du genre Myocastor. Ce gros rongeur , originaire d'Amérique du Sud, est introduit en Europe au XIX° siècle  pour l'exploitation de sa fourrure  bon marché. Tous les individus présents dans ces régions proviennent à l'origine d'évasions ou de lâchers volontaires.

De mœurs à tendance crépusculaire et nocturne, il peut avoir une activité diurne non négligeable.Le froid est un facteur limitant et les hivers rigoureux leur sont fatals. L'organisme du ragondin n'est pas adapté au gel.

Le ragondin, par son mode de vie et sa qualité d'espèce invasive, influence et transforme considérablement son habitat, et est classé parmi les nuisibles dans plusieurs pays européens, dont la France.

Il est accusé en particulier de :

  • dégradation et mise à nu des berges favorisant leur érosion progressive ;
  • fragilisation des fondations d’ouvrages hydrauliques par le réseau de galeries ;
  • dégâts causés aux cultures ;
  • menace sur certaines espèces végétales (surtout aquatiques) à cause d’une surconsommation ;
  • destruction des nids d'oiseaux aquatiques ;
  • possibilité de transmission de maladies telles que la douve du foie ou la leptospirose.

rAt musque

Le rat musqué (ou rat d'Amérique) est un rongeur de la famille des cricétidés de trente à quarante cm de long qui pèse jusqu'à 1,5 kg (sec).Espèce exogène gibier, classée nuisible. Le rat musqué est une espèce voisine du ragondin, il occupe le même habitat, milieu humide par définition, aussi bien les eaux libres que les eaux closes. Son aire de répartition est la même que pour le ragondin, avec cependant des niveaux de densité moins élevés.Espèce exogène originaire d’Amérique du Nord, elle a été introduite par le biais des élevages pour sa fourrure. L’espèce figure sur la liste des espèces classées nuisibles, au titre de la prévention des dommages aux activités agricoles et aquacoles, et dans l’intérêt de la santé publique.Mis à part le castor, c'est le seul rongeur qui n'ait pas une queue arrondie.Elle est de forme triangulaire.


VISON D'AMÉRIQUE

Il a été importé sur le continent européen dans les années 1920 au sein d’élevages pour sa fourrure.Le vison d’Amérique présente une morphologie caractéristique des mustélidés avec un corps mince, souple et allongé, des pattes courtes, un cou peu marqué et une tête légèrement aplatie se terminant par un museau court et large. Le dimorphisme sexuel entre les individus est peu marqué, les mâles étant légèrement plus imposants (900 g à 1,6 kg) que les femelles (600 g à 1,1 kg).Le vison d’Amérique vit toujours à proximité des milieux aquatiques, qu’ils soient stagnants ou courants et apprécie plus particulièrement ceux dont les berges sont bordées par une végétation dense.

 

 

ATTENTION : Ne pas confondre avec le VISON D'EUROPE. Le vison d’Amérique possède une tache blanche couvrant uniquement la lèvre inférieure alors que le vison d’Europe possède également une tache blanche sur la lèvre supérieure.


chien viverrin

Le chien viverrin étant une espèce introduite récemment en Europe, son aspect n’est pas familier et de ce fait, il peut être confondu avec d’autres espèces de carnivores. Ce canidé d'une taille comparable à celle du renard présente un corps trapu et massif, aux pattes courtes et au pelage long qui évoque le blaireau. Le chien viverrin est le seul canidé à posséder un masque facial sombre. Sa silhouette, son masque facial et son pelage rappellent également ceux du raton laveur, mais sa queue est de couleur unie, longue de 15 à 25 cm et touffue – contrairement au raton laveur qui possède une longue queue annelée. Comme ses différents noms vernaculaires le suggèrent (« chien-martre », « raton laveur d'Oussouri » ou encore « chien du Japon »), le chien viverrin présente des ressemblances avec les mustélidés (martre, fouine, etc.) pour les pattes courtes, et avec le raton laveur pour le masque facial. Le poids varie en fonction du sexe, de l’âge et des saisons ; il oscille ainsi entre 4 et 6 kg en été et entre 6 et 10 kg en hiver.


rATON LAVEUR

Le raton laveur se reconnaît aisément par deux particularités : un masque facial très contrasté qui débute sur les joues pour s’étirer sur les yeux, lui donnant l’apparence de porter un « loup » noir sur les yeux, et une queue touffue comptant cinq à sept anneaux bruns ou noirs délimités par des poils plus clairs, grisâtres ou brunâtres. Le raton laveur est un plantigrade et ses pattes sont pentadactyles, très sensibles à la stimulation tactile et capables de manipulations délicates.


bernache du canada

La bernache du Canada est facilement reconnaissable grâce à ses joues et sa gorge blanches qui tranchent avec le reste de la tête et du cou entièrement noirs. Les pattes et le bec sont noirs également, à la différence des autres oies grises. Sa coloration ainsi que sa taille (autour de 1 m), son envergure (1,60 m à 1,75 m) et son poids (en moyenne 5,2 kg) en font la plus typée, la plus grande et la plus grosse des oies présentes en Europe. Du fait de ces caractéristiques, la confusion avec d’autres espèces d’oies et de bernaches est impossible.

ATTENTION : Le piégeage de cette espèce est interdite. Se référer à l'arrêté du GROUPE 1 pour les modalités de destruction.